La Barkley est souvent considérée comme la course la plus difficile du monde. Très peu ont réussi à la terminer. La semaine dernière, un Belge a réussi cet exploit.
Le Gantois Karel Sabbe, 34 ans, est devenu vendredi la 17ème personne différente à finir la Barkley depuis sa création en 1986. Cette course, qui a lieu dans le Tennessee (Etats-Unis), est considérée comme la plus difficile du monde. Ce n’était pas la première fois que le Belge tentait sa chance. Mais il avait dû arrêter l’année dernière car il avait été victime d’hallucinations. Pour l’édition 2023, il a toutefois réussi à finir. Il a terminé troisième, derrière le Français Aurélien Sanchez, et l’Américain John Kelly, qui a réussi à terminer la course pour la deuxième fois.
Pourquoi est-elle la course la plus difficile du monde?
Le but du jeu est de finir 5 boucles en moins de 60 heures (avec un temps limité pour chaque boucle). Cela représente environ 200km. Sauf que cette course a lieu en pleine forêt et sans aucun balisage. Donc, en plus de courir, il faut s’orienter correctement dans la forêt et ne pas perdre son chemin. Pour s’orienter, pas question d’avoir un GPS ou un smartphone, il faut le faire à l’aide d’une carte. Pour vérifier que la personne est bien passée par le bon chemin, elle doit arracher des pages d’un livre présent à des lieux stratégiques. Après des dizaines d’heures sans dormir, inutile de dire qu’il est de plus en plus dur de trouver son chemin.
Pourquoi est-ce une course complètement dingue?
L’heure de la course n’est pas fixée, c’est le créateur, Lazarus Lake, qui décide de donner le top départ quand il en a envie. La procédure d’inscription est floue. Pour tenter sa chance, il faut demander au créateur de pouvoir participer. C’est lui qui décide s’il accorde ce droit ou non. Enfin, la course n’est pas filmée, c’est donc le suspense total quand on voit un participant terminer les boucles.
Bref, une course folle et un exploit qui l’est tout autant.
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